Dans un contexte de dégradation accélérée des terres et de vulnérabilité climatique, cette présentation explore l’intégration des pratiques endogènes de restauration des paysages avec la cartographie participative comme levier de résilience communautaire. À partir d’une recherche de terrain conduite dans la Préfecture de Kozah (nord du Togo), nous avons documenté et cartographié, avec les populations locales, des pratiques traditionnelles telles que la culture en courbes de niveau, le paillage, la plantation d'espèces locales, ou encore la gestion communautaire des forêts sacrées.

L’étude s’est appuyée sur des outils libres comme OpenStreetMap et QGIS pour spatialiser ces initiatives locales et identifier les zones les plus vulnérables à la dégradation. En combinant données géospatiales ouvertes et savoirs locaux, cette démarche a permis de valoriser des solutions communautaires souvent ignorées dans les approches top-down de la restauration.

Ce retour d’expérience mettra en évidence les apports de la cartographie ouverte dans la planification des actions de restauration, la prise de décision locale et le renforcement de la gouvernance environnementale inclusive. La session soulignera également les défis liés à l'accès aux données, à la formation des acteurs locaux et à l'intégration des pratiques traditionnelles dans les politiques de résilience climatique.
Objectifs :
Comprendre comment la cartographie ouverte peut soutenir la restauration des terres en milieu rural
Identifier des méthodes de collecte de données participatives adaptées aux savoirs endogènes
Explorer un cas concret d’utilisation d’OSM et QGIS pour cartographier des solutions locales à la dégradation environnementale